PROJET RECENSEMENT ET ETUDES SUR LES ABEILLES FERALES

Un socle essentiel pour le développement apicole

 


En Belgique, il y a peu d'études, relevés ou de connaissances à propos des abeilles férales.

Quand bien même, il est à supposer que les colonies férales sont issues d'un stock de colonies gérées depuis des dizaines d'années eu égard aux pratiques apicoles en Wallonie, leur existence constitue un réservoir génétique intéressant pour l'avenir de l'apiculture. Les colonies survivantes aux diverses maladies et en particulier à varroa, sont un capital génétique important pour la conservation de l'espèce mais aussi au maintien de l'apiculture.

De telles études ont été réalisées dans divers pays comme par exemple en Allemagne, en France, aux USA, en Serbie

Des colonies sauvages/férales ont résisté aux pathogènes en vivant dans des conditions plus proches de leurs comportements naturels ces facteurs sont le volume, la nature des la cavité, l'essaimage, la sélection naturelle implacable pour celles qui ne peuvent faire face aux stresses environnementaux (ressources, climat, maladies, ...)

 

Propositions d'un plan d'actions


Les coordinateurs.

Désigner les coordinateurs de projet


Les acteurs de terrain

Contacter les personnes susceptibles de participer : les apiculteurs locaux, le DNF, les guides-natures, les associations de protection de la Nature au sens large

Former et sensibiliser les acteurs de terrains

un module socle d'information de 4 heures à propos de l'abeille dans la Nature

une formation courte : à la recherche d'abeilles férales comment retrouver les nids : 1 journée


L'étude

Elaborer un protocole commun d'observations afin de disposer d'une base de données exploitable quelque soit le lieu

Cartographier les colonies et les ruchers repérés (en toute discrétion et anonymat)

Assurer le suivi des colonies dans le temps (>1an) par des personnes de terrain


Cette base de données à traiter est à mettre à dispositions pour les apiculteurs et/ou les universités


Cette première action « recensement des abeilles locales», est une base essentielle pour en développer d'autres comme:

une étude scientifique sur les conditions de vie des abeilles dans la nature, leur impact sur l'environnement notamment sur les autres pollinisateurs

un déploiement artificiel de nids notamment pour pallier au manque de gîtes naturels avec une analyse spatiale pouvant aussi être la source d'un tourisme « vert ».

 


PROJET « ABRI DE SUBSTITUTION » POUR LES ABEILLES FERALES

 

En Belgique, il y a peu d'études, relevés ou de connaissances à propos des abeilles férales.

Quand bien même, il est à supposer que les colonies férales sont issues d'un stock de colonies gérées depuis des dizaines d'années eu égard aux pratiques apicoles en Wallonie, leur existence constitue un réservoir génétique intéressant pour l'avenir de l'apiculture. Les colonies survivantes aux diverses maladies et en particulier à varroa, sont un capital génétique important pour la conservation de l'espèce mais aussi au maintien de l'apiculture.

De telles études ont été réalisées dans divers pays comme par exemple en Allemagne, en France, aux USA, en Serbie

Des colonies sauvages/férales ont résisté aux pathogènes en vivant dans des conditions plus proches de leurs comportements naturels. Les facteurs influençant sont le volume et la nature de la cavité, l'essaimage, la sélection naturelle implacable pour celles qui ne peuvent faire face aux stresses environnementaux (ressources, climat, maladies, ...)


L'abeille mellifère est une espèce forestière contribuant à l'équilibre forestier.

Rare insecte hivernant en colonie, elle a adopté l'arbre creux comme abri, à savoir une cavité d'arbre de +/- 30litres.

Durant des millénaires, la forêt a offert des arbres creux, dont certains répondaient aux besoins de l'abeille. Si on se réfère à la littérature, il y aurait en forêt non gérée de 1 à 2 colonies /km².

Actuellement nos forêts sont fortement gérées et les arbres creux pouvant répondre aux besoins de l'abeille sont excessivement rares. Bien souvent des essaims issus des ruches gérées s'engouffrent sous des toitures, des murs creux ou se réfugient derrière des volets.

Si la nouvelle politique wallonne en matière de gestion forestière tend à maintenir un ou deux arbre(s) morts/ha cela ne répond pas nécessairement à la demande de l'abeille ; de plus, les arbres abîmés pouvant produire de futures cavités sont exploités afin de ne pas perdre trop de rentabilité.

 

 

Propositions d'un plan d'actions


Les coordinateurs.

Désigner les coordinateurs de projet


Les acteurs de terrain

Contacter les personnes susceptibles de participer : les apiculteurs locaux, le DNF, les guides-natures, les associations de protection de la Nature, les propriétaires forestiers

Former et sensibiliser les acteurs de terrains

un module socle d'information de 4 heures à propos de l'abeille dans la Nature


L'étude

Selon la distribution connue des colonies (férales/gérées), installer des abris de substitution

Assurer le suivi des colonies dans le temps (>1an) par des personnes de terrain

Les retombées

Ce déploiement artificiel de nids notamment pour pallier au manque de gîtes naturels avec une analyse spatiale pouvant aussi être la source d'un tourisme « vert » si ces gîtes sont installés le long des parcours de randonnée.


Par ailleurs, cette action peut aussi entrer dans le cadre d'une étude scientifique sur les conditions de vie des abeilles dans ce type d'abri, évaluer leur impact sur l'environnement notamment sur les autres pollinisateurs,

Le financement

Rechercher des financements pour :

la réalisation et l'installation des abris de substitution

les modules de formations (les formateurs)

l'installation de panneaux didactiques et d'un parcours « abeilles »

 

 


L'APICULTURE RAISONNEE : UNE APICULTURE EXTENSIVE


L'apiculture est actuellement dans une impasse pour divers facteurs : disponibilité des ressources florales, densité des ruchers, maladies, climat, hybridation, hyper-sélection des reines, transhumance,...


Face à ce constat, l'apiculture d'exploitation intensive telle que nous la connaissons doit être revisitée.

 


Projet de plan d'actions


But poursuivi : avoir une apiculture durable, résiliente.

Pour ce faire, il convient de développer une apiculture respectueuse de l'abeille, sans sur-exploitation des colonies et avec une abeille locale, adaptée à sa région. Le but recherché est de faire perdurer l'apiculture, rendre de l'autonomie à l'apiculteur et assurer la conservation de l'espèce.

 

Les coordinateurs.

Désigner les coordinateurs de projet


Le public cible : les apiculteurs

Informer et sensibiliser les apiculteurs de manière continuée, permanente en particulier sur les besoins des colonies et sur de nouvelles méthodes de sélection

L'étude

Elaborer un protocole commun d'observations afin de disposer d'une base de données exploitable quelque soit le lieu

Cartographier les colonies et les ruchers repérés (en toute discrétion et anonymat)

Assurer le suivi des colonies dans le temps (>1an) par des personnes de terrain

Les retombées

Cette base de données à traiter est à mettre à dispositions pour les apiculteurs et/ou les universités

Elle pourrait être intégrée pour chaque apiculteur dans une valorisation locale de leurs produits de la ruche.


L'APICULTURE RAISONNEE : LA RUCHE DE BIODIVERSITE

 

Nous entendons par ruche de biodiversite, une ruche contemplative, celle pour laquelle le détenteur tient d'abord à d'assurer un refuge le plus naturel possible à l'abeille mellifère et, le cas échéant, récolter du miel si l'année est bonne. Mais cette ruche peut donc aussi être un abri de substitution pour un essaim.

 

L'apiculture est actuellement dans une impasse pour divers facteurs : disponibilité des ressources florales, densité des ruchers, maladies, climat, hybridation, hyper-sélection des reines, transhumance,...


Face à ce constat, l'apiculture d'exploitation intensive telle que nous la connaissons doit être revisitée. La publicité faite autour du déclin des insectes et en particulier des pollinisateurs à orienter bon nombre de personnes vers l'apiculture or, beaucoup d'elles ne viennent pas dans cette perspective de production mais plutôt pour « sauver l'abeille ». La ruche contemplative répond alors à leur attente.

 

Projet de plan d'actions


But poursuivi : avoir une apiculture durable, résiliente.

Pour ce faire, il convient de développer une apiculture respectueuse de l'abeille, sans sur-exploitation des colonies et avec une abeille locale, adaptée à sa région. Le but recherché est de faire perdurer l'apiculture, rendre de l'autonomie à l'apiculteur et assurer la conservation de l'espèce


Les coordinateurs.

Désigner les coordinateurs de projet


Le public cible : tout particulier


L'action

Informer et sensibiliser notamment sur les conditions de vie de l'abeille dans la nature et réaliser une ruche de diversité (2 jours)

les impliquer dans le suivi des colonies sur base d'un protocole d'observations commun au projet « abeilles férales ou + »

Cartographier les colonies et les ruchers repérés (en toute discrétion et anonymat)

Les retombées

Ces données à traiter peuvent être mises à disposition des apiculteurs et/ou des universités

la possibilité de journée porte ouvertes tourisme

un maillage

un réseau social

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