Loque européenne 

L'agent pathogène est Melissococcus plutonius, une bactérie qui ne forme pas de spores .

Elle est souvent latente dans les colonies et ne devient virulente que lorsque la colonie est en déséquilibre (nourriture, chauffage, hygiène, etc.)  

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Selon moi, la plus aboutie pour la description et la comparaison avec d'autres pathologies est la vidéo produite par Miels suisses Bettens - Servion. Celle-ci est très explicite et les mesures sanitaires légales décrites, avec destruction systématique de la colonie, sont presque similaires aux nôtres. J'estime pour ma part que détruire systématiquement des colonies malades dont le pronostic vital n'est pas engagé est de la maltraitance animale mais surtout un aveu d'impuissance voire d'incompétence de la part des autorités sanitaires. En effet qui peut croire qu'au 21ième siècle la seule façon de traiter une maladie aussi bénigne que la loque européenne soit aussi primitive. Dans la plupart des autres pays, cette maladie n'est pas à déclaration obligatoire et il faudra donc consulter d'autres articles pour découvrir d'autres façons d'appréhender la maladie.

Entre Belgique et Suisse, la France un monde de différence

Détecter les larves atteintes dès l'apparition de la maladie n'est pas chose aisée. En effet trouver quelques larves gonflées et mal positionnées au milieu de milliers de larves saines demande un œil averti et une certaine expertise; la plupart du temps l'apiculteur ne s'en aperçoit que lorsque la maladie s'est largement propagée ce qui dès lors des impliquent l'application de mesures drastiques pour sauver la colonie. 

Photos : https://www.ontario.ca/fr (fig. 1,3,6,7) et www.agroscope.admin.ch/agroscope

Anses, 2018, La loque européenne. https://www.anses.fr/fr/system/files/EFB_Leaflet_Fr_V4.pdf